La mobilité électrique n’est plus une simple promesse : elle s’impose désormais dans le quotidien de millions de Français. En 2025, le marché de la voiture électrique se dessine à travers un portrait à la fois contrasté et optimiste : satisfaction record des conducteurs, engouement croissant chez les jeunes, malgré des obstacles persistants, notamment le prix d’achat des véhicules. Chaque année, la perception des voitures électriques évolue et cette nouvelle édition du baromètre DRIVECO – Toluna-Harris Interactive met en lumière les tendances majeures et les véritables enjeux de cette transition. Voici 10 chiffres clés qui illustrent la progression de la voiture électrique.
Au sommaire de cet article :
98 % de satisfaction : heureux comme un conducteur de VE
98 % des conducteurs de voiture électrique sont satisfaits de leur véhicule, un chiffre en progression de 3 points par rapport à l’année précédente. Cette satisfaction s’explique facilement : confort de conduite, silence à bord, coûts d’usage réduits et qualité du véhicule. Pour beaucoup de conducteurs, passer à l’électrique change leur façon de conduire au quotidien, de manière plus agréable et plus sereine.
Le constat est clair :
les conducteurs électriques ne regrettent pas leur choix, bien au contraire. Cette satisfaction élevée témoigne de la maturité technologique des véhicules électriques actuels.
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La jeunesse en liesse : 71 % d’image positive chez les 18-24 ans
Près de 3 jeunes sur 4 (71 %) ont une bonne image de la voiture électrique en 2025, soit une progression de 4 points en un an. Ce chiffre est encore plus élevé chez ceux qui conduisent déjà un véhicule électrique : 87 %, en hausse de 5 points par rapport à 2024.
Cette image positive progresse sensiblement, notamment chez les jeunes générations et en milieu urbain. Les possesseurs de véhicules électriques affichent un enthousiasme nettement supérieur au reste de la population, particulièrement sur les aspects écologiques et d’innovation. L’électrique incarne pour eux une forme de modernité assumée et une participation active à la transition énergétique.
À retenir :
La jeunesse est le moteur de l’adoption électrique. Cet engouement laisse présager une accélération des ventes dans les prochaines années.
Au quotidien, l’électrique devient automatique
72 % des possesseurs de véhicules électriques l’utilisent plusieurs fois par semaine pour tous types de trajets (quotidien, week-end, vacances), soit une progression de 3 points. De plus, 42 % partent en vacances ou en week-end au moins une fois par mois avec leur électrique (+2 points par rapport à 2024).
Ce chiffre prouve que le véhicule électrique n’est plus cantonné aux trajets urbains de courte distance. Les conducteurs ont adapté leurs habitudes et n’hésitent plus à l’utiliser pour les longs trajets, particulièrement chez les jeunes générations et les Franciliens. L’électrique devient automatique, pour tous les usages.
À retenir :
Le véhicule électrique est devenu polyvalent : il répond désormais à tous les besoins de mobilité, du quotidien aux grandes évasions.
L’envie d’y aller, le doute d’acheter : 1 Français sur 5 prêt à franchir le cap
20 % des Français prévoient d’acheter un véhicule électrique comme prochain véhicule.
Cette intention d’achat relativement faible s’explique par la persistance des freins identifiés : prix à l’achat élevé, autonomie perçue comme insuffisante, offre de véhicules d’occasion encore naissante, doutes sur la praticité et absence de confiance dans le vocabulaire même de la « transition ». Il existe un décalage entre l’intérêt pour l’électrique et le passage à l’acte d’achat, un fossé qu’il faudra combler par l’information, l’accompagnement et des solutions financières adaptées.
À retenir :
L’écart entre l’image positive et l’intention d’achat montre qu’il faut continuer d’informer et accompagner au plus près les futurs acheteurs.
Le prix, principal ennemi
57 % des Français citent le prix d’achat comme principal frein, soit une augmentation de 9 points par rapport à 2024. L’autonomie jugée trop faible arrive en deuxième position, mentionnée par 45 % des répondants (stable par rapport à l’année précédente).
Aujourd’hui encore, le coût initial demeure l’obstacle majeur à l’adoption. L’autonomie et la disponibilité des bornes restent des préoccupations importantes, mais c’est bien le portefeuille qui dicte les choix. Un clivage générationnel et territorial se dessine : les jeunes et urbains insistent davantage sur l’infrastructure comme frein principal (29 %), tandis que les plus âgés redoutent surtout prix d’achat du véhicule électrique (62 %) et remettent parfois en question l’équilibre écologique global (23 %).
À retenir :
Le prix d’achat reste un défi, mais les aides de l’État ouvrent la voie à une meilleure accessibilité. Les dispositifs de soutien comme le leasing social seront déterminants pour élargir l’accès.
Un attachement sans détachement : 50 % « très attachés » à leur véhicule
50 % des conducteurs électriques se disent « très attachés » à leur véhicule (+3 points par rapport à l’an dernier), contre 44 % pour les conducteurs de véhicules thermiques.
Être « très attaché » traduit un véritable coup de cœur pour son véhicule, bien au-delà de la simple satisfaction. Les conducteurs électriques affichent l’attachement le plus fort de tous les automobilistes. Cette passion s’explique par le plaisir de conduire un véhicule moderne et silencieux et la satisfaction de contribuer concrètement à la transition écologique.
À domicile, la recharge se fait plus fragile
En 2025, 78 % des possesseurs de voiture électrique peuvent recharger à domicile, contre 85 % en 2024, soit une baisse de 7 points.
Cette diminution reflète l’élargissement du parc de véhicules électriques en milieu urbain dense et en copropriété, où l’accès à une solution de recharge privée est plus complexe. Les conducteurs diversifient leurs lieux de recharge : lieu de travail, centres commerciaux, parkings publics… Cette évolution souligne l’importance cruciale de développer des solutions de recharge en entreprise et dans les lieux de destination. Chez DRIVECO, nous accompagnons cette transformation en installant des stations là où vous vivez, travaillez et consommez.
Le défi est clair :
la démocratisation de l’électrique impose de repenser les modèles de recharge au-delà du domicile, vers une approche multimodale et accessible à tous.
Pas de hic pour la recharge publique
82 % des possesseurs de véhicules électriques sont satisfaits de la recharge publique en 2025, un niveau stable par rapport à 2024. Mais la satisfaction s’approfondit : la part des « très satisfaits » passe de 43 % à 45 %.
Les progrès sont notables sur plusieurs dimensions : facilité d’utilisation des bornes (+4 points), informations sur leur localisation (+5 points) et état de fonctionnement (+2 points). L’infrastructure de recharge publique gagne en maturité et en fiabilité, répondant de mieux en mieux aux attentes des conducteurs. Chez DRIVECO, cette évolution nous conforte dans notre mission : déployer des bornes accessibles, fiables et simples d’utilisation, partout où vous allez.
Ce qu’il faut en retenir ?
La jeunesse est le moteur de l’adoption électrique. Son adhésion massive augure d’une accélération de la transition dans les années à venir.
Les bornes rapides, le coup de speed : la vitesse devient prioritaire
54 % des conducteurs de véhicules électriques privilégient les bornes rapides (50-150 kW) en 2025, soit une progression de 4 points. Les bornes normales (<22 kW) restent utilisées par 32 % des conducteurs, tandis que les bornes ultra-rapides (>150 kW) séduisent 13 % d’entre eux.
Les conducteurs se tournent massivement vers la recharge rapide, qui répond mieux aux usages intensifs et aux trajets longue distance. Cette montée en puissance des bornes rapides traduit un besoin d’efficacité et de gain de temps, particulièrement chez les gros rouleurs qui parcourent de nombreux kilomètres chaque année. L’attente aux bornes se réduit, l’expérience s’améliore.
La recharge rapide devient la norme, mais l’infrastructure doit encore se développer pour rendre la mobilité électrique accessible à tous.
L’autonomie, c’est l’utopie
L’autonomie jugée acceptable pour une voiture électrique moyenne s’établit à 653 km. Pour ceux qui envisagent d’acheter un véhicule électrique, cette exigence descend à 564 km.
Ces attentes dépassent largement les autonomies réelles des modèles 2025. Elles révèlent surtout une méconnaissance des usages réels et la peur de tomber en panne sur un long trajet. Pourtant, l’autonomie moyenne des trajets quotidiens en France est bien plus faible. Cette crainte freine l’adoption et nécessite plus d’information et de témoignages concrets.
L’autonomie reste donc une préoccupation majeure, mais elle relève davantage de la perception que de la réalité d’usage. Informer et rassurer demeure essentiel.
Véhicules électriques : où en est l’adoption en France ?
Les chiffres de cette étude exclusive 2025 réalisée par DRIVECO avec Toluna Harris Interactive confirment la progression de la voiture électrique en France. Satisfaction record, attachement croissant et polyvalence d’usage : les conducteurs sont conquis. Les enjeux identifiés autour du prix et de l’accessibilité représentent des opportunités d’innovation pour démocratiser davantage l’électrique.
Chez DRIVECO, nous sommes convaincus que la transition électrique se joue sur le terrain, au plus près des usages. C’est pourquoi nous déployons des bornes de recharge fiables, accessibles et simples d’utilisation, partout où vous allez : au quotidien comme en vacances, au travail comme en courses.
« La transition énergétique doit être simple, accessible et visible partout. Et l’innovation ne vaut que si elle est au service de l’impact », affirme Ion Leahu-Aluas, CEO de DRIVECO. L’électrique n’est plus une promesse : c’est une réalité en marche, que nous accélérons chaque jour.



