La recharge de voiture électrique dans l’espace public : mode d’emploi

En tant que conducteur d’un véhicule électrique, l’une de vos principales préoccupations reste, bien sûr, d’assurer l’autonomie de votre batterie. Pour ce faire, deux solutions s’offrent à vous : recharger la batterie de votre voiture électrique à domicile, ou vous fournir en énergie auprès d’une borne de recharge disponible dans l’espace public : parkings publics, centres commerciaux, restaurants, hôtels, stations-services… elles sont désormais partout ! Une solution d’appoint rendue possible grâce à une organisation bien rodée.

La recharge en accès public : qui fait quoi ?

La recharge accessible au public s’organise selon un principe simple : un acteur, qu’il soit public ou privé, décide d’installer des bornes sur un terrain dont il est propriétaire. Ce service, devenu essentiel avec l’essor des véhicules électriques, répond à des besoins croissants de mobilité durable.

Les commanditaires : publics ou privés

Les collectivités territoriales — communes, départements et régions — jouent un rôle majeur dans le déploiement des infrastructures de recharge. Elles installent des bornes sur la voirie et les parkings publics, considérant ce service aussi fondamental que l’éclairage public ou les transports en commun. Cette approche garantit un maillage territorial équilibré et accessible à tous.

Dans le secteur privé, les initiatives se multiplient. Les enseignes de grande distribution (à l’image de Decathlon ou Carrefour), mais aussi les restaurants ou les hôtels, ont rapidement saisi l’opportunité. En équipant leurs parkings de bornes de recharge, elles répondent à un double objectif : fidéliser leur clientèle existante de conducteurs électriques et en attirer de nouveaux, tout en renforçant leur image d’entreprise responsable.

Deux modèles d’exploitation des bornes de recharge ouvertes au public

Pour concrétiser ces projets, deux modèles d’exploitation cohabitent sur le marché :

• Dans le premier cas, le commanditaire investit dans l’achat des bornes et devient propriétaire de l’infrastructure. Il confie ensuite l’exploitation et la maintenance à un opérateur spécialisé via un contrat de service et de maintenance.
• Dans le second cas, l’opérateur prend en charge l’intégralité du projet. Il finance l’installation des bornes sur le terrain du commanditaire et assume tous les coûts : équipement, exploitation et maintenance. Sa rémunération provient directement des revenus générés par les recharges.

Les opérateurs au cœur du système

Les opérateurs de recharge sont des entreprises privées indispensables au fonctionnement de la mobilité électrique ! Des sociétés comme Driveco, Ionity, Electra, Powerdot ou TotalEnergies assurent trois missions essentielles :

• L’installation des infrastructures, de la conception de la station à la mise en service, en passant par les demandes d’autorisations, la supervision du chantier, et le raccordement électrique.
• L’exploitation, qui comprend la définition des tarifs, la gestion des modalités d’accès à la recharge, et la supervision du réseau pour garantir son bon fonctionnement.
• La maintenance, via l’entretien préventif et curatif des équipements pour assurer leur disponibilité toute l’année.

Cette organisation permet aux conducteurs de véhicules électriques d’accéder à un réseau fiable et professionnel, essentiel au développement de la mobilité électrique. Les opérateurs s’assurent que les infrastructures sont disponibles, fonctionnelles et faciles à utiliser, que ce soit sur les parkings de grandes surfaces, en voirie ou sur les grands axes routiers.

Du slow au fast charging : panorama des solutions de recharge

Cette multiplicité des acteurs impliqués dans le déploiement du réseau explique en partie la diversité des bornes de recharge sur le territoire reflète. Mais quelle différence entre les différentes bornes ?

Si l’on devait résumer, au-delà des différents modèles et marques, il y a surtout différentes puissances de bornes de recharge. On trouve alors deux catégories : les bornes AC et les bornes DC.

• Les bornes AC (courant alternatif) représentent plus de 80 % des points de charge ouverts au public en France. Proposant une puissance de 3,7 à 22 kW, elles permettent une recharge relativement lente, adaptée au stationnement prolongé. Leur design est généralement plus discret : vous les trouverez souvent fixées au mur ou sous forme de petites bornes sur pied.

• Les bornes DC (courant continu) complètent le réseau avec une puissance de 50 à 400 kW, permettant une recharge rapide à ultra-rapide, particulièrement utile lors des longs trajets. Plus imposantes, vous les reconnaîtrez facilement à leur taille : ces « totems » peuvent atteindre deux mètres de haut.

De la borne à l’expérience utilisateur

Pour cette même raison, les services associés aux bornes sont eux aussi assez divers — notamment pour leur localisation et leur paiement.

Localiser sa borne

Pour repérer les points de charge disponibles, de nombreuses options s’offrent à vous. Au delà de votre (bonne) mémoire, les options principales sont les suivantes :

• Les applications des opérateurs de bornes de recharge, comme celle de Driveco
• Les plateformes spécialisées des opérateurs de mobilité comme Chargemap ou Electromaps
• Le GPS intégré de votre véhicule

À noter que des systèmes d’assistance comme Google Assistant ou Siri peuvent également apporter des réponses pertinentes, en se basant sur des applications partenaires ou des services de cartographie (Google Maps, notamment)

Payer sa recharge

Pour simplifier l’expérience utilisateur, et rendre les bornes de recharge plus accessibles, les obligations réglementaires (comme l’interopérabilité et le paiement par carte bancaire) favorisent la mise en place progressive d’une certaine standardisation des bornes de recharge. Toutefois, aujourd’hui, plusieurs systèmes de paiement coexistent :

• La carte bancaire, lorsqu’un terminal de paiement est installé sur la borne. Cette solution, devenue obligatoire depuis avril 2024 pour les points de charge de plus de 50 kW tend à se démocratiser.

• Les applications mobile : à l’instar de l’application Driveco, plusieurs applications permettent aux utilisateurs de localiser les bornes, démarrer la session de recharge, l’arrêter, et la payer.

• Les cartes d’interopérabilité, ou cartes de recharge, vous permettent d’accéder et de payer sur différents réseaux de recharge avec un seul support. Les opérateurs proposent deux formules :

• • Le post-paiement : utilisez librement les bornes et recevez une facture mensuelle
  • Le prépaiement : créditez votre compte avant d’utiliser les bornes

• Abonnement : certains opérateurs de recharge proposent des abonnements via lesquels les utilisateurs payent un montant fixe pour un accès illimité aux bornes de recharge.

• Systèmes intégrés : certains véhicules électriques – comme les Tesla – disposent d’un système de paiement directement intégré dans leur interface utilisateur.

Et après ? Vers une expérience simplifiée

Cette croissance spectaculaire du réseau français — plus de 150 000 points de recharge ouverts au public au 31 octobre 2024, soit +35 % en un an selon Gireve — témoigne d’un secteur en pleine mutation. Si les pratiques sont diverses, elles tendent toutefois à s’harmoniser, portées par les évolutions du marché, les nouvelles réglementations et vos retours d’expérience. Une dynamique vertueuse qui nous pousse à continuer d’œuvrer pour une mobilité électrique toujours plus accessible. Entre standardisation des paiements, amélioration des services et densification du maillage territorial, tous les acteurs sont mobilisés pour faciliter votre transition vers l’électrique.

Maintenant que la recharge dans l’espace public n’a plus de secret pour vous, découvrez, sans plus tarder, notre réseau Driveco !