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L’autonomie est souvent une préoccupation majeure pour les propriétaires de véhicules électriques, et c’est tout à fait normal. Que vous soyez nouveau dans le monde de l’électromobilité ou que vous ayez déjà de l’expérience, comprendre ces facteurs vous permettra d’optimiser l’utilisation de votre batterie et de profiter pleinement de votre expérience de conduite électrique. Notre philosophie : don’t worry, be happy 🎵.

Au-delà des chiffres : comprendre l’autonomie (réelle) de votre voiture électrique

Avant d’explorer ces facteurs, il est essentiel de comprendre l’obscure terminologie « autonomie WLTP ». Cette norme (accronyme de « Worldwide Harmonized Light Vehicles Test Procedure », ou « procédure d’essai mondiale harmonisée pour les véhicules légers « en français) est le standard international utilisé pour mesurer l’autonomie officielle. Elle simule divers scénarios de conduite à des températures entre 20 et 30 °C. Cependant, l’autonomie WLTP est souvent supérieure à l’autonomie réelle. En pratique, vous pouvez vous attendre à une autonomie quotidienne environ 20 à 30 % inférieure à celle annoncée, selon votre style de conduite et les conditions d’utilisation.

Cette différence entre théorie et pratique souligne l’importance de bien comprendre les éléments qui influencent la consommation de votre véhicule électrique. En les prenant en compte, vous pourrez mieux planifier vos trajets et profiter sereinement de votre voiture.

Bref, entrons dans le vif du sujet. On vous présente les cinq facteurs qui jouent sur l’autonomie de votre véhicule. Suivez le guide !

1. La vitesse : premier consommateur d’énergie

À l’image d’un véhicule thermique, la vitesse a un impact significatif sur la consommation d’énergie. Sur autoroute (à 130 km/h), votre véhicule consommera nettement plus qu’en ville (à 50 km/h). Vous constaterez que sur les longs trajets à vitesse élevée, votre batterie se décharge plus rapidement.

Ce constat vous amènera à un nouvel arbitrage dans vos déplacements : faut-il privilégier les petites routes pour économiser de l’énergie (et profiter des paysages), ou opter pour les voies rapides au détriment de l’autonomie (et attraper un paquet de Maltesers en faisant une pause recharge en chemin) ?

2. Le style de conduite : la douceur paie

Une conduite « sportive », caractérisée par des accélérations brutales et des freinages brusques, consomme davantage d’énergie qu’une conduite souple. Pour optimiser votre autonomie, misez sur l’anticipation et la douceur dans votre façon de conduire. C’est l’occasion parfaite de redécouvrir le plaisir d’une conduite sereine !

3. Le poids transporté : chaque kilo compte (ou presque)

Comme pour tout véhicule, le poids influe sur la consommation. Un chargement important ou des passagers supplémentaires augmentent la demande énergétique, réduisant ainsi l’autonomie de votre véhicule électrique.

4. La climatisation et le chauffage : le confort a un coût

Les équipements de confort puisent directement leur énergie dans la batterie de votre voiture. Par exemple, un chauffage utilisé à forte intensité peut diminuer l’autonomie de 10 % ou plus. Que ce soit en été ou en hiver, une utilisation modérée de ces systèmes vous permettra de préserver votre autonomie.

Pour optimiser votre autonomie, pensez à programmer le chauffage de l’habitacle pendant la charge de votre véhicule. Cette astuce simple vous permet d’utiliser l’électricité du réseau plutôt que celle de votre batterie

5. La température extérieure : gare au froid !

Comme vous l’avez peut-être remarqué avec votre smartphone, le froid est l’ennemi des batteries. Pour votre véhicule électrique, les basses températures peuvent réduire l’autonomie de 10 à 30 %, les batteries étant moins performantes dans ces conditions. Si l’on ajoute à cela la nécessité de chauffer l’habitacle, qui puise également dans la batterie, l’impact sur l’autonomie peut être significatif.

Ce qui augmente le niveau de votre batterie

Lorsque vous roulez sur des routes à (plus ou moins) fort dénivelé, vous verrez que votre autonomie augmente. Ce phénomène est dû au freinage régénératif : votre véhicule électrique transforme l’énergie cinétique générée lors des phases de freinage ou de la décélération en énergie électrique, qui est ensuite stockée dans la batterie.
En d’autres termes, votre voiture crée sa propre énergie en roulant, particulièrement sur les trajets avec du dénivelé. Vous apprécierez particulièrement les routes de Corse ou les embouteillages Parisiens 😉.