Skip to main content

La voiture électrique (VE) est au cœur des débats sur la transition énergétique. Pourtant, malgré des progrès technologiques importants, elle reste victime de nombreux préjugés. Ces idées reçues, issues de la désinformation ou de comparaisons obsolètes, freinent parfois l’intention d’achat. Voici un tour d’horizon des principaux mythes qui entourent les véhicules électriques et ce que disent vraiment les faits.

« L’autonomie est trop faible pour les longs trajets »

Faux.

L’autonomie des véhicules électriques a considérablement progressé. De nombreux modèles récents offrent entre 300 et 600 kilomètres d’autonomie réelle. Certains dépassent même les 700 km selon les conditions d’usage et les 1000 km ne sont plus une utopie.

Pour les longs trajets, il suffit de planifier quelques arrêts sur des bornes rapides et ultra-rapides.

« Recharger prend trop de temps et ce n’est pas pratique »

Un utilisateur de véhicule électrique débranche un connecteur sur une borne de recharge DRIVECO.

Faux.

Là encore, la recharge rapide permet aujourd’hui de récupérer jusqu’à 80 % de la batterie en 20 à 30 minutes sur les bornes de 150 kW ou plus. C’est le temps moyen d’une pause sur autoroute. Pour un usage quotidien, la majorité des recharges se fait à domicile, durant la nuit, via une prise renforcée ou une borne domestique. Une routine qui se met rapidement en place.

« Il n’y a pas assez de bornes de recharge »

Faux.

Le réseau de bornes de recharge se développe rapidement en France et en Europe. On dénombre plus de 168 000 points de charge accessibles au public dans l’Hexagone au printemps 2025, et ce chiffre est en constante augmentation. Par ailleurs, environ 90 % des recharges se font à la maison ou sur le lieu de travail. L’infrastructure publique vient en complément, notamment pour les longs trajets.

« Les batteries s’usent rapidement et doivent être changées tous les trois ans »

Faux.

Les batteries leur durée de vie moyenne est de 8 à 10 ans, voire 15 ans dans certains cas, et certaines dépassent largement les 200 000 km sans perte significative d’autonomie. Des études montrent que la dégradation annuelle moyenne est d’environ 1,8 %, ce qui permet de conserver une capacité utile suffisante pendant de nombreuses années. De plus, les constructeurs garantissent les batteries le plus souvent entre 7 et 10 ans.

« Les batteries ne sont pas recyclables »

Faux.

Les batteries lithium-ion utilisées dans les VE sont recyclables. En Europe, leur recyclage est obligatoire. Les filières industrielles se mettent en place pour extraire et réutiliser les matériaux précieux comme le cobalt, le nickel, le lithium et le cuivre. Le développement d’usines de recyclage permet déjà d’atteindre des taux de valorisation élevés et cette filière ne cesse de s’améliorer.

« Les véhicules électriques polluent plus que les thermiques sur l’ensemble de leur cycle de vie »

Une BMW I4 100% électrique est garée sur un emplacement pour se recharger sur une borne de recharge DRIVECO

Faux.

Certes la fabrication d’un véhicule électrique, notamment de sa batterie, est plus gourmande en énergie. Cependant, cette « dette carbone » est rapidement compensée par l’absence d’émissions directes à l’usage. En France, grâce à une électricité peu carbonée, une VE devient plus propre qu’une voiture thermique après environ 30 000 à 50 000 km. Sur l’ensemble du cycle de vie, les émissions de CO₂ peuvent être réduites jusqu’à 77 %.

« Le réseau électrique ne tiendra pas si tout le monde passe à l’électrique »

Faux.

Même dans un scénario ambitieux de 15 millions de VE en circulation d’ici 2035, leur consommation représenterait moins de 10 % de la demande d’électricité en France. Grâce à la recharge nocturne, aux compteurs intelligents et à la gestion dynamique de la charge, le réseau a la capacité de s’adapter. Des programmes pilotes montrent que la recharge peut même être un atout pour équilibrer le réseau.

« Les voitures électriques prennent feu plus facilement »

Faux.

Les statistiques disponibles montrent que les VE ne présentent pas de risque plus élevé d’incendie par rapport aux véhicules thermiques. Les normes de sécurité sont strictes, les systèmes de protection sont sophistiqués et les incidents restent très rares. Ce mythe persiste surtout à cause de la médiatisation de cas isolés, alors même que les incendies de voitures thermiques sont bien plus fréquents.

« Les voitures électriques manquent de sensations de conduite »

L'intérieur d'une BMW i4 100% électrique, devant une station de recharge électrique DRIVECO

Faux.

Les conducteurs de véhicules électriques soulignent souvent un plaisir de conduite supérieur : silence, souplesse, accélération instantanée grâce au couple disponible dès les premiers tours. Même les modèles grand public procurent une expérience fluide et dynamique. L’absence de boîte de vitesses et les modes de conduite personnalisables renforcent le confort et la maîtrise du véhicule.

Les idées reçues sur les voitures électriques sont nombreuses, mais elles ne résistent pas à une analyse rigoureuse. C’est vrai, l’électromobilité n’est pas exempte de certains enjeux, mais elle progresse rapidement sur tous les plans : autonomie, infrastructure, recyclage, performance environnementale. Pour ce qui est de l’enjeu n°1, la recharge, les infrastructures de bornes rapides et ultra-rapides proposées par DRIVECO sont aussi un bon moyen de montrer combien l’évolution est réelle et la recharge de plus en plus simple.